Introduction : le 2e budget de Zuma : croissance économique et redistribution régulée Depuis que le parti dominant l’African National Congress (ANC) a remporté les élections générales le 22 avril 2009 et selon les estimations de la Banque mondiale, l’économie sud-africaine a retrouvé une certaine résilience. Elle est passée, sous la présidence de Jacob Zuma, à une […]
produit intérieur brut
UNION AFRICAINE – UNION EUROPÉENNE 3e Sommet sans accord !
C’est depuis 2000 durant le sommet du Caire en Egypte que les relations formalisées entre les blocs de l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) se sont institutionnalisées. Aujourd’hui dans le cadre d’une situation post-crise financière de 2008, il est question de trouver les voies et moyens de relancer la croissance économique, la création d’emplois ainsi qu’en filigrane tenter de créer des opportunités nouvelles tirées des synergies UA/UE qui n’ont pas véritablement profité à l’Afrique depuis les années 1960.
Fin du sommet UE/UA à Tripoli : Un sommet qui se termine sans accord concret sur les dossiers importants !
Fin, ce mardi 30 novembre 2010 à Tripoli, de deux jours de sommet Union africaine / Union européenne. Un sommet qui se termine sans accord et dont la déclaration finale souligne l’importance d’une coopération pour les deux parties. Une motivation commune qui n’a pas éclipsé plusieurs sujets de contentieux, comme les investissements ou le climat.
CONSENSUS ANTI-CONSENSUS DE WASHINGTON : Vers le solidarisme contractuel dans l’architecture financière mondiale
Suite au sauvetage massif des banques par les Etats et la nouvelle réglementation du secteur bancaire dite de “Bâle III”, la crise financière et économique est définitivement derrière nous. En effet, d’après Bâle III, les institutions financières doivent faire passer leurs fonds propres à 4,5 % du total du bilan avant 2015 et mettre de côté avant 2019 2,5 % de ce bilan comme un fond de précaution obligatoire. Il est encore possible pour de nombreuses banques d’échapper à cette réglementation sans être inquiétées. La fragile reprise économique ne permet pas réellement de mettre en œuvre ces décisions politiques, d’où l’avertissement de nombreux banquiers qui rappellent que “la nouvelle réglementation pourrait étouffer la reprise” surtout qu’une certaine flexibilité pourrait être introduite dans les normes relatives à la liquidité, dès lors que les fluctuations défavorables du marché pourraient l’exiger.
“SILENCER” LE PEUPLE AFRICAIN : Le Mozambique confirme la règle
L’augmentation du prix de nombreux produits et services au cours du mois d’août 2010, celui du pain en particulier, a fait exploser la patience des Mozambicains. Maputo a connu des émeutes de la faim, ou plus exactement du pouvoir d’achat. Comme réponses, ce furent des gaz lacrymogènes, des tirs à balles réelles, des blessés et des morts. Lorsque Armando Guebuza, le Président du pays, sort de sont mutisme et après avoir procédé à l’augmentation de la plupart des services et denrées de première nécessité, il rappelle “très sereinement” que rien ne changera dans sa politique. La hausse des prix est maintenue, même si mort d’hommes s’en suit.
RWANDA ET BURKINA-FASO : La maîtrise de la démocratie palliative ?
Le mode d’emploi pour conserver le pouvoir sans trop d’effusions de sang se trouve dans les expériences de la démocratie palliative en Afrique. Le Burkina et le Rwanda viennent gonfler la longue liste inaugurée par la Tunisie, le Kenya, le Zimbabwe, le Gabon, le Togo pour ne citer que ces quelques cas qui passent de l’exception au droit commun. Tous ces pays tentent de justifier l’autoritarisme comme un moyen d’assurer le développement d’abord, la démocratie plus tard. Mais nombreux sont-ils en fait à ne faire qu’endetter les pays sans que le retour économique pour l’ensemble de la population se manifeste sous forme d’amélioration du bien-être.
Burkina-Faso et la démocratie palliative en Afrique
Les 5 millions 200 mille électeurs rwandais votaient ce lundi 9 août pour une élection présidentielle sans surprise. Le chef de l’Etat sortant Paul Kagame, au pouvoir depuis le génocide de 1994 et sans véritable opposition, est assuré de la victoire. Dans le calme et la discipline, les électeurs se sont pressés dès l’aube devant les bureaux de vote, à Kigali comme en province. Clôture du scrutin à 13 heures TU.
Yves Amaïzo: Nous privilégions la vérité des urnes et des comptes
«Dr Yves Ekoué Amaïzo, Directeur du groupe de réflexion, d’action et d’influence “Afrology” et Coordonnateur International provisoire du Collectif pour la Vérité des Urnes (CVU), Togo était notre invité au Lynx. L’économiste dans cette longue interview pointe du doigt la réalité togolaise. Il pose le problème et propose des solutions alternatives. Par exemple le déficit de la dette oscille entre -4,6 % du Produit intérieur brut (PIB) en 2005 à l’arrivé de Faure Gnassingbé et est estimé à -6,7 % du PIB en 2010. Le Togo, malgré une amélioration d’un rang par rapport à 2009 (166e sur 183), n’est passé en 2010 qu’au rang de 165 sur 183. Des chiffres qui laissent à réfléchir.
Vous voulez un condensé de tout le drame togolais ?
Cette interview vous l’éclaire ». Bonne Lecture !
APRES LA CHINE, L’INDE ET LE BRESIL : L’Afrique attire la Russie
A force d’aller draguer les investisseurs étrangers sans avoir préparé localement l’environnement des affaires, ni protéger les investisseurs et entrepreneurs locaux africains, les dirigeants africains sont en train de construire les bases d’une Afrique qui risque de se faire sans les Africains d’ici 50 ans. Dans cette perspective, il faut constater que les gouvernants africains ont tendance à s’inscrire plus dans la gouvernance du « futur » sous forme d’annonces et de promesses que dans la gouvernance de la prévisibilité et la planification du futur à partir de richesses partagées.
Au service du développement de l’Afrique : Une banque entre finance et solidarité
En 2005, avec une confortable majorité (78,82 % des actionnaires), l’ex-ministre rwandais des finances et de la planification économique, M. Donald Kaberuka, recevait le mandat de mettre en œuvre ses ambitions pour le continent au service de la Banque africaine de développement (BAD). Reconnu pour avoir redressé et modernisé l’économie du Rwanda après le génocide de 1994, il se fixa pour objectif de « hisser la BAD au niveau de ses homologues, la Banque asiatique de développement et la Banque interaméricaine de développement, en termes d’efficacité et de résultats. »
Depuis, cette institution accompagne les priorités nationales et régionales des Etats membres (lire « Points de repère »), non sans prendre en compte ses propres visions fondées sur la promotion mondiale du continent, la réduction de la pauvreté, l’intégration et le renforcement de la compétitivité de l’Afrique sur les marchés internationaux. Pareille action a été possible grâce à une décentralisation des opérations vers des bureaux de représentation localisés, une réduction de la bureaucratie et un renforcement des capacités d’anticipation et d’analyse économique de l’institution, qui aspire à devenir un centre d’excellence et de transfert des connaissances.
Cinquantenaire des indépendances africaines : « L’Afrique reste trop dépendante de ses matières premières ?»
Thème: Cinquantenaire des indépendances africaines : « L’Afrique reste trop dépendante de ses matières premières ?»
Philippe Hugon, Professeur d’économie émérite, Yves Ekoué Amaïzo, Directeur du groupe de réflexion Afrology, Roland Portella, Président de Central Business Leaders
Modération : Eugénie Diecky, Africa numéro 1
Mardi 16 février 2010 – 10h30 – 12h
PRESIDENTIELLE AU TOGO : Démocratie palliative ou vérité des urnes ?
A la date du 12 février 2010, les élections présidentielles, programmées par le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour le 28 février 2010, viennent d’être reportées au 4 mars 2010 suite aux ultimes discussions entre le médiateur burkinabé Blaise Compaoré et le Président togolais Faure Gnassingbé
AFRIQUE : ALTERNATIVES EMERGENTES
Commencer un livre avec une conjonction de coordination de type emphatique « et » comme au demeurant le « Et demain l’Afrique » de l’ex-secrétaire général de l’OUA, Edem Kodjo, rappelle que Jean Ping s’inscrit bien dans un processus. Poser des questions, c’est y répondre de manière convaincante. C’est ce qu’à réussi Erik Reinert en puisant dans l’histoire économique pour expliquer le fossé économique entre riches et pauvres.