Dès 1945, lors du débat sur la ratification des accords de Bretton Woods, un homme politique français, Gaston Defferre déclarait devant l’Assemblée nationale constituante ceci : « L’on peut craindre que l’Etat le plus riche, les Etats-Unis d’Amérique, établisse par là une hégémonie financière dont nous savons qu’elle est aussi redoutable qu’une hégémonie militaire[1] ». La démocratie au […]
Pays faiblement industrialisés
NOUVEAU PACTE FINANCIER MONDIAL D’EMMANUEL MACRON : Conditionnalités et pertes de souveraineté pour réconcilier un club restreint « Nord-Sud ».
27 juin 2023 Dr. Yves Ekoué AMAÏZO Directeur Afrocentricity Think Tank yeamaizo@afrocentricity.info Interview : AFRICA RADIO Journaliste : Nadir DJENNAD (ND) Assistante : Leïla AHMED pour Africa Radio. Emission : Le Journal des Auditeurs avec l’invité du jour (Afrique). Heure : 13h25 Heure de Paris (et podcast). Contact : n.djennad@africaradio.com Tel : +33 7 66 66 06 28 Invité du jour, […]
FENÊTRE SUR L’AFRIQUE DU SAMEDI 13 MAI 2017
Questions de Sylvain Amos(SA), Journaliste à Kanal K. Suisse. Interview avec : Dr Yves Ekoué AMAÏZO, Coordonnateur du CVU-TOGO-DIASPORA, Consultant International. E : yeamaizo@cvu-togo-diaspora.org 13 mai 2017 Ecouter l’émission : ———————————————————————– QUESTIONS: Kanal K. Question 1- Samedi dernier, le 6 mai 2017, notre rédaction recevait le Coordonnateur générale de la Diaspora Togolaise Indépendante (DTI) qui a […]
POUR LA COP 21 DE HOLLANDE, CINQ MORTS AU TOGO, À MANGO
Parmi les 55 pays d’Afrique, 50 sont parmi les pays vulnérables au réchauffement climatique et pourtant ne présentent que 4,55 % d’émissions de gaz à effet de serre dans le monde. L’Afrique a choisi, ou plutôt n’a pas choisi, d’assurer son développement sélectif, c’est-à-dire en laissant de côté les catégories faibles et pauvres, sans prendre […]
RWANDA ET BURKINA-FASO : La maîtrise de la démocratie palliative ?
Le mode d’emploi pour conserver le pouvoir sans trop d’effusions de sang se trouve dans les expériences de la démocratie palliative en Afrique. Le Burkina et le Rwanda viennent gonfler la longue liste inaugurée par la Tunisie, le Kenya, le Zimbabwe, le Gabon, le Togo pour ne citer que ces quelques cas qui passent de l’exception au droit commun. Tous ces pays tentent de justifier l’autoritarisme comme un moyen d’assurer le développement d’abord, la démocratie plus tard. Mais nombreux sont-ils en fait à ne faire qu’endetter les pays sans que le retour économique pour l’ensemble de la population se manifeste sous forme d’amélioration du bien-être.
AFRIQUE : ALTERNATIVES EMERGENTES
Commencer un livre avec une conjonction de coordination de type emphatique « et » comme au demeurant le « Et demain l’Afrique » de l’ex-secrétaire général de l’OUA, Edem Kodjo, rappelle que Jean Ping s’inscrit bien dans un processus. Poser des questions, c’est y répondre de manière convaincante. C’est ce qu’à réussi Erik Reinert en puisant dans l’histoire économique pour expliquer le fossé économique entre riches et pauvres.
Crise financière mondiale : des réponses alternatives de l’Afrique – (CoDA 2009)
La Coalition pour le Dialogue sur l’Afrique (CoDA) propose une lecture alternative des réponses à apporter aux conséquences en Afrique de la crise financière de 2008. Le paradigme de dépendance économique et financière ne suffit plus pour expliquer la complexité d’une crise systémique touchant les nations africaines. Rupture avec l’économie palliative, rejet d’une Afrique conçue comme la variable d’ajustement pour les économies postindustrielles, vigilance à l’égard du piège contenu dans le concept de « réduction de la pauvreté » qui n’est pas du tout synonyme de création de richesse partagée, neutralisation des solutions toutes faites ou dites « universelles », etc. Tels sont les préalables.
Réflexions sur l’Encyclique du Pape : Le développement humain intégral dans la charité et dans la vérité
En Afrique, la complexité du problème réside en grande partie dans les déficits de légitimité de nombreux gouvernants. Pour paraphraser le Pape, “les causes du mal-développement ne sont pas en premier lieu d’ordre matériel…mais sont liées au manque de fraternité entre les dirigeants et les peuples-citoyens”.
OMC : CRISE, COMMERCE ET EMPLOI
Pascal Lamy, Directeur général de l’Organisation mondiale pour le commerce (OMC), a entamé officiellement son 2e et dernier mandat de 4 ans le 1er septembre 2009. Il a été choisi comme candidat par défaut. En l’absence d’autres candidatures, on aurait pu croire à un succès fulgurant tel que cela avait été annoncé lors de sa première prise de fonction. En réalité, les choix de candidats pour diriger les organisations internationales résultent souvent d’un partage en catimini entre les pays les plus influents et puissants de ce monde et fondent une forme d’équilibre mondial des influences.
UNION MONETAIRE ET CONVERGENCE
Le faible niveau des échanges intrarégionaux africains, les frais de transactions bancaires non compétitifs et la petite corruption sur les axes de communication font, entre autres, augmenter l’écart entre les déclarations et les actes des autorités politiques et monétaires africaines. Les monnaies nationales africaines, fragmentées dans des espaces monétaires parcellaires, deviennent des contraintes à la libre circulation des biens, des services, des hommes et du capital.
S’investir en Afrique avec les Diasporas
Le co-développement est défini comme le contraire du mal-développement.
Il est proposé de promouvoir le co-développement dans un cadre décentralisé avec des institutions de contreparties structurées tant en Europe que dans le pays d’accueil pour créer un environnement institutionnel et législatif incitatif pour permettre l’aboutissement heureux d’une initiative concertée de co-développement.
OMC : Solidarité par défaut ou accalmie trompeuse
Après les échecs éprouvants de l’OMC à Seattle et à Cancun[1], la stratégie du “no surprise” de Pascal Lamy semble avoir payé. Adopté en novembre 2001 à Doha au Qatar lors de la 4e conférence ministérielle de l’Organisation mondiale pour le Commerce (OMC), le programme de Doha, qui comporte 21 dossiers visant à éliminer les obstacles au commerce.
OMC : Solidarité sans contreparties pour les pays faiblement industrialisés ?
Si l’on se réfère au communiqué du G 8 de Gleneagles de juillet 2005, il faut se réjouir du renouvellement des engagements des pays riches envers l’Afrique. Le G 8 a réaffirmé l’urgence des actions convergentes et complémentaires qui peuvent conduire à une croissance durable autoentretenue avec comme conséquence, la fin de la dépendance à long terme de l’Afrique vis-à-vis de l’Occident.