le Journal des Auditeurs une emission animée par Eugénie Diecky
Depuis ce 31 janvier 2010, s’est ouvert à Addis-Abeba, le 14e Sommet de l’Union africaine. Ce sommet s’ouvre au moment où l’Afrique est toujours confrontée à de nombreux problèmes qui retardent son développement et maintiennent ses populations dans un état de pauvreté extrême.
Ciblons quelques problèmes :
L’autorité réelle du Président de l’Union africaine ; Mouammar KADHAFI a cédé son fauteuil au Président du Malawi Bingu wa MUTHARIKA. Mais à quoi sert le président de l’Union africaine ?
Le retour de la paix se fait attendre à Madagascar, en Guinée, au Soudan et en Somalie. Quelles solutions pour ces pays ?
La Somalie est un non-état : le peuple va vers un suicide collectif. Que fait l’Union africaine ?
2010 est une « grande année politique » pour de nombreux pays africains : Elections en Côte d’Ivoire, au Rwanda, au Burundi, en Ouganda, en Guinée, à Madagascar. L’on connaît le déroulement des élections sur le Continent : les perdants entrent en rébellion contre le pouvoir établi. Que fait l’Union africaine ?
Que fait l’Union africaine sur le plan économique et alimentaire, au moment où l’Afrique s’apprête à célébrer les 50 ans des indépendances, surtout en matière d’ « indépendance économique » ?
Le rendez-vous de 2015, avec les Objectifs du Millénaire pour le développement, OMD, sera-t-il tenu ?
POUR EN PARLER : Pr Yves EKOUE AMAIZO, économiste, consultant international, président du Groupe de réflexion ‘’ AFROLOGY’’ installé à Vienne,
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Sommet de l’Union africaine : hommage à Haïti avant l’épineuse succession de Kadhafi
Le 14e sommet de l’Union africaine (UA) s’est ouvert dimanche sur un hommage aux quelque 170.000 victimes du tremblement de terre à Haïti avant de se pencher sur l’épineuse question de la succession, à la tête de l’organisation, du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
M. Kadhafi, en jellaba blanche et coiffé d’une toque noire, a officiellement lancé les travaux du sommet prévus jusqu’à mardi à Addis Abeba, siège de l’organisation. A ses côtés, le président de la commission de l’UA Jean Ping et le chef du gouvernement socialiste espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, dont le pays assure la présidence tournante de l’Union Européenne (UE). “Ce qui arrive en Haïti est une tragédie qui transcende les frontières. L’Afrique étant la terre d’origine de ces populations haïtiennes meurtries, elle est au premier chef concernée”, a déclaré M. Ping dans son discours d’ouverture. Il a évoqué la dette de l’Afrique vis-à-vis de Haïti, “première République noire du monde en 1804, qui a porté le flambeau de l’émancipation du peuple noir et a payé un lourd tribut pour cela”.
Pour M. Ping, l’UA doit se pencher “sur la proposition avancée par le président du Sénégal, Abdoulaye Wade, de voir dans quelles conditions on peut envisager un retour des Haïtiens qui le désirent en Afrique”. Un puissant séisme a dévasté la capitale haïtienne et ses environs le 12 janvier. Outre ses dizaines de milliers de morts, le tremblement de terre a jeté à la rue un million de Haïtiens.
La cérémonie d’ouverture, marquée par une minute de silence observée en mémoire des 90 victimes de l’accident d’un appareil d’Ethiopian Airlines au Liban le 25 janvier, a également donné lieu à la présentation du nouveau drapeau de l’UA, un dessin du continent sur un fond vert, entouré de 53 étoiles et plaqué sur un soleil stylisé.
Les chefs d’Etat et de gouvernement des 53 pays membres de l’UA devaient ensuite de retrouver en session plénière, à huis clos, pour choisir leur prochain président.
Le président sortant Mouammar Kadhafi a laissé entendre qu’il souhaitait rester au poste qu’il occupe depuis un an, durée traditionnelle de cette fonction tournante entre les cinq régions du continent. Face au “guide” libyen, qui s’était fait proclamer “Roi des rois traditionnels d’Afrique”, l’Afrique australe, dont c’est le tour d’assumer la présidence, a désigné le président du Malawi, Bingu ben Mutharika, pour assumer cette charge.
Une fois cette question réglée, le sommet devrait se pencher sur les questions du moment : l’avenir du Soudan un an avant le référendum sur l’indépendance du Sud, la guerre civile en Somalie, l’impasse politique à Madagascar et le régime de transition en Guinée un après le coup d’Etat militaire. Autant de sujets qui devraient à nouveau reléguer au second plan le thème officiel de cette 14e édition : “les technologies de l’information et de la communication en Afrique”.
Sur le Soudan, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon a plaidé samedi pour l’unité du pays dans un entretien à l’AFP et à RFI. L’accord de paix global (CPA) signé en 2005 entre Nord et Sud-Soudan après 21 ans de guerre civile a permis de créer un gouvernement semi-autonome au Sud et prévoit en avril de premières élections -présidentielle, législatives et régionales- multipartites depuis 1986 au Soudan puis un référendum en janvier 2011 sur l’indépendance du Sud.
Interrogé sur la Somalie, en guerre civile depuis 1991, M. Ban a de nouveau posé le retour à la paix comme condition à l’envoi de Casques bleus réclamés. (AFP du 31.01.10)
Source: http://www.africa1.com/spip.php?article1150