Le moins que l’on puisse dire est que tout le processus électoral au Togo n’a permis : ni de sortir le pays d’une longue crise de 43 ans d’un système dynastique, ni à la vérité des urnes de confirmer Faure Gnassingbé comme président légitime, ni de réussir l’alternance politique avec un jeu clair des partis d’opposition.
Paix
INVALIDATION DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES AU TOGO ? Une transition qui se dessine…
Aujourd’hui le 8 mars 2010, sans que l’on sache qui a donné les ordres, la FOSEP, la Force Sécurité Election Présidentielle du Togo, a bouclé le quartier général du candidat commun du Front Républicain pour le Changement et l’Alternance (FRAC).
DROIT D’INGERENCE ELECTORALE AU TOGO : Répressions électorales et silence de l’Union africaine ?
Suite à une intervention musclée du FOSEP (Force Sécurité Election Présidentielle) du Togo contre une marche pacifique de manifestants contestant les résultats proclamés par la Commission électorale natinoale “dite” indépendante (CENI), ceci sans consensus et avec des résultats entachés de vice de formes et de procédures, le Togo semble ouvrir, presque à l’identique avec 2005, le cycle vicieux des violences postélectorales fondées sur l’absence de la vérité des urnes et de la technique de l’inversion des résultats sortis des bureaux de vote.
LA DICTATURE DU STATU QUO ? L’impossible passage en force au Togo
Il est paradoxal que les responsables de l’organisation des élections togolaises n’aient pas spontanément annoncé le taux de participation alors que les électeurs togolais se sont déplacés massivement aux urnes.
PRESIDENT DE TOUS AU TOGO ? Tripolarisation et tractations postélectorales
Avec une campagne électorale se terminant le 2 mars 2010 et des élections présidentielles prévues le 4 mars 2010, l’Union africaine a décidé d’envoyer, dès le 28 février 2010, sa mission d’observation que dirigera l’ex-Président du Nigeria, Olusegun Obasanjo.
UNION AFRICAINE : Gestion commune ou gestion conservatoire ?
La 14e session ordinaire des chefs d’Etat membres de l’Union africaine (UA) qui s’est tenu à Addis-Abeba du 31 janvier au 2 février 2010 n’a pas échappé à sa tradition. Alors que le thème principal annoncé en fanfare était les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), ce sont les énièmes conciliabules de dernières minutes qui prennent le dessus dans l’actualité. Il s’agit d’une perte de temps importante pour l’organisation alors que ce ne sont pas les sujets qui manquaient.
14e Sommet de l’Union Africaine : Quels sont les grands défis de l’Afrique ?
La 14e session ordinaire des chefs d’Etat membres de l’Union africaine (UA) s’est tenu à Addis-Abeba du 31 janvier au 2 février 2010 avec comme thème principale les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). en réalité, de nombreux autres sujets ont pris le dessus. Mais, personne n’a vraiement parlé du bilan du Président sortant, le Guide libyen Mouammar Khaddafi. Ce dernier, qui souhaitait un deuxième mandat, n’a pas été reconduit, notamment avec l’intransigeance des pays d’Afrique australe. La diplomatie libyenne n’est plus aussi efficace. Le nouveau président pour un an est le Président de Malawi, Bingu wa Matharika. Quelques clarifications sur des sujets traités au cours de la session.
LA MUTATION DE L’AFRIQUE ENTRE 2010-2019 : Le partenariat intelligent comme stratégie
La décade 2000-2009 se termine. L’Afrique entre de plein pied dans la décade 2010-2019 sans avoir fait le bilan des responsabilités internes pour ce qui est du passé et sans avoir fixé les objectifs des 10 prochaines années au plan interne. Aussi sur 54 pays africains et 50 ans après les indépendances juridiques pour les uns, politiques pour les autres, les pays africains qui ne connaissent pas les devoirs et les responsabilités de l’indépendance économique sont largement majoritaires.
Crise financière mondiale : des réponses alternatives de l’Afrique – (CoDA 2009)
La Coalition pour le Dialogue sur l’Afrique (CoDA) propose une lecture alternative des réponses à apporter aux conséquences en Afrique de la crise financière de 2008. Le paradigme de dépendance économique et financière ne suffit plus pour expliquer la complexité d’une crise systémique touchant les nations africaines. Rupture avec l’économie palliative, rejet d’une Afrique conçue comme la variable d’ajustement pour les économies postindustrielles, vigilance à l’égard du piège contenu dans le concept de « réduction de la pauvreté » qui n’est pas du tout synonyme de création de richesse partagée, neutralisation des solutions toutes faites ou dites « universelles », etc. Tels sont les préalables.
Gouvernance africaine : Mo Ibrahim ou le prix « Nobel » de la « Vérité »
Lorsqu’un milliardaire africain, Mo Ibrahim, soudanais, a réussi à faire fortune sur le continent dans la téléphonie mobile sans avoir investi dans l’industrialisation du continent, il y a lieu de s’interroger sur ses motivations profondes lorsqu’il met en place un index sur la gouvernance politique. Pour beaucoup, il tenterait par son argent « d’acheter » les chefs d’Etat qui cèdent volontairement le Pouvoir politique. C’est sa façon de participer à l’avènement de la démocratie en Afrique.
Réflexions sur l’Encyclique du Pape : Le développement humain intégral dans la charité et dans la vérité
En Afrique, la complexité du problème réside en grande partie dans les déficits de légitimité de nombreux gouvernants. Pour paraphraser le Pape, “les causes du mal-développement ne sont pas en premier lieu d’ordre matériel…mais sont liées au manque de fraternité entre les dirigeants et les peuples-citoyens”.
PAS D’ELECTIONS EN GUINEE EN 2010 : Un Gouvernement de transition sans les hommes en treillis ?
Lors des changements de pouvoir non préparés, les autocrates africains semblent avoir opté pour le « après-moi, le déluge ». Les militaires qui prennent le pouvoir en Afrique, avec l’exception notable de Jerry Rawlings au Ghana ou Amani Toumani Touré au Mali pour ne citer qu’eux, affirmaient qu’ils ne sont là que pour « redresser la situation » et n’avaient « pas l’intention de se présenter aux élections ».
POURQUOI FAIRE DES ELECTIONS AU TOGO ? L’impossible candidature commune de l’alternance
Avant la fin de la date limite pour le dépôt légal des recours (15 jours), plusieurs (quatre) candidats malheureux aux élections présidentielles gabonaises ont déposé un recours en annulation du scrutin présidentiel de 30 août 2009. La cour constitutionnelle disposera en principe d’un mois pour statuer en sachant que la décision risque d’être sans appel.