Questions sur l’actualité du 31 octobre 2011 Après 41 années au pouvoir, Omar Bongo Ondimba, s’est éteint en mai 2009 en Espagne d’un cancer. L’absence d’une infrastructure sanitaire qu’il n’a pas jugé nécessaire de mettre en place au cours de ces longues années de règne sans alternance politique n’est pas sans conséquence. Depuis les dernières […]
Bongo
TOGO ET CENTRAFRIQUE : LES EXPERTS DE L’UNION EUROPEENNE CONFIRMENT L’INEFFICACITE DU DIALOGUE POLITIQUE INCLUSIF ET DU CODE DE BONNE CONDUITE
Dans ses dernières analyses le Collectif pour la Vérité des Urnes (CVU-TOGO-DIASPORA) a jugé utile d’alerter le Peuple togolais sur le piège que constitue le dialogue politique inclusif, sur le caractère obsolète des accords politiques non contraignants tel que l’Accord Politique Global (APG), ainsi que sur le caractère démagogique et pernicieux des Codes de bonne […]
GUINEE : Passation de pouvoir exemplaire et COTE D’IVOIRE : La situation se cristallise
GUINEE : Une passation de pouvoir exemplaire : Le général SEKOUBA quitte le pouvoir avec tous les honneurs, de son pays, de l’Afrique et du monde entier et le président élu ALPHA CONDE est investi ce jour CHEF DE L’ETAT ! Quel modèle !
COTE D’IVOIRE : La situation se cristallise : quelle sortie de la crise peut-on envisager ? Que peuvent faire les forces internationales en Côte d’Ivoire ? Environ 10 000 casques bleus, policiers et civils de l’opération des Nations unies pour la Côte d’Ivoire (Onuci) sont présents sur le sol ivoirien. En ajoutant les 900 soldats de la force française Licorne, la communauté internationale est, sur le papier, largement en mesure de faire appliquer ses décisions sur le territoire. Pourtant, jusqu’ici, ce sont bien les forces loyalistes qui contrôlent les rues d’Abidjan, et le président sortant, Laurent Gbagbo, a exigé le départ des troupes étrangères.
LA « FRANÇAFRIQUE » D’hier à aujourd’hui
Introduction : légitimités et hégémonisme
Les représentants de la France d’aujourd’hui sont encore des intoxiqués de l’ancien empire colonial. Les raisons en sont simples : la droite parlementaire, comme l’extrême droite et la « gauche » socialiste ont leur part de responsabilité dans les politiques répressives de la colonisation et de la décolonisation. Il n’est pas dans leur tradition de pratiquer l’autocritique[1]. De surcroît, la politique actuelle ne peut être privée d’une légitimation de nature idéologique. La colonisation, action de conquête banale au regard de l’Histoire s’était affublée d’une dimension civilisatrice. Les guerres menées contre les Résistances puis contre les mouvements de libération nationale l’ont été sans ménagement, hors de toute légalité nationale ou internationale, au nom du « progrès » puis de l’anticommunisme, y compris lorsque les colonisateurs ne s’opposaient qu’à des forces nationalistes, éloignées du communisme voire même anticommunistes. Cet anticommunisme n’était que la pseudo « dignité » du pilleur et du massacreur colonialiste.
Avec la disparition de l’URSS et de ses alliés, les puissances occidentales – dont la France – bénéficiaires d’un monde devenu unipolaire, ont recherché de nouvelles légitimations pour prolonger leur hégémonisme sur le Sud, en particulier sur l’Afrique.
POURQUOI FAIRE DES ELECTIONS AU TOGO ? L’impossible candidature commune de l’alternance
Avant la fin de la date limite pour le dépôt légal des recours (15 jours), plusieurs (quatre) candidats malheureux aux élections présidentielles gabonaises ont déposé un recours en annulation du scrutin présidentiel de 30 août 2009. La cour constitutionnelle disposera en principe d’un mois pour statuer en sachant que la décision risque d’être sans appel.
ENCORE UN SCANDALE A LA BEAC : Personne ne porte plainte !
C’est avec beaucoup de réactions de déshonneur que de nombreux Africains, ceux d’Afrique centrale en particulier, ont appris le scandale des malversations et du défaut du contrôle décisionnel au niveau de certaines agences de la Banque centrale des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) révélés par Jeune Afrique.
L’APRES-BONGO : La fin de l’influence gabonaise ?
Avec la mort du Président El Hadj Omar Bongo Ondimba et une certaine volonté de la France de transformer la Françafrique, l’influence économique du Gabon sur la France et l’Afrique risque de s’amenuiser.
CONGO : VERS L’INDEPENDANCE ECONOMIQUE ?
Avec plus de 100 partis politiques pour près de 4 millions d’habitants (3,8 millions en 2007), le Congo a peu de chance de voir des alternances politiques devenir réalité sauf cas de force majeure et des luttes intestines.
Démocratie conviviale gabonaise
La mutation des risques. Oscillant entre coma et retour précaire à la vie depuis plusieurs années dans un centre hospitalier marocain, Edith Lucie Bongo Ondimba, fille de Denis Sassou Nguesso Président du Congo, femme d’Omar Bongo Ondimba, Président du Gabon, n’est apparemment pas sortie du coma le 6 février 2009 malgré le déplacement précipité au Maroc de ses deux parents accompagnés de la famille proche.
Mugabe le Zimbabwéen : L’hypocrisie de la démocratie ou la démocratie de l’hypocrisie
A 84 ans avec 28 années passées à la tête du Zimbabwe, Robert Mugabe s’est investi pour cinq nouvelles années comme Président du pays le 29 juin 2008 après avoir été mis en ballotage défavorable au premier tour.
Dialogue-facilitation au Togo : Arrangement politique partiel et réductionnisme démocratique
Le 12e dialogue inter-togolais, ouvert le 21 avril 2006 à Lomé a essuyé un sérieux blocage car aucun des véritables sujets sensibles n’ont trouvé de solutions. Il s’agit entre autres de nouvelles élections présidentielles à deux tours, de la réforme de la constitution et des institutions, de la représentation et du vote de la Diaspora et surtout de la refonte du mandat des forces armées togolaises, anti-chambre du pouvoir.
Togo: Du vrai-faux dialogue inter-togolais à l’espérance
Aucun peuple ne peut se plaindre indéfiniment de son chef sans s’attaquer à ceux qui estiment pouvoir le remplacer. Après des années de vrais faux dialogues, il y a lieu de laver le linge sale tant du côté du pouvoir en place que des oppositions empêtrées dans leur querelles intestines et manquant de vision, de programme et d’ambition pour le peuple togolais.
Gouvernance pour le développement au 21e siècle de l’Afrique
Le nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) – cette entreprise de reconstruction continentale – qui insiste ainsi sur la nécessité d’instaurer des règles de bonne gestion, de trouver des solutions africaines aux conflits et d’encourager la démocratisation par l’instauration de mécanismes d’évaluation par les pairs, n’illustre-t-il pas l’impact de la notion de gouvernance en matière de régionalisation ? Peut-on trouver des structures et politiques similaires en Amérique latine en lien avec la gouvernance ?